Aujourd’hui je reviens vers vous avec un article inhabituel dans mon blog. J’ai eu envie, moi aussi, de répondre au tag de Picoubulle "l'enfant que j'étais".
Ici, la ligne éditoriale est de vous parler de moi en tant que maman ou de vous parler de mes enfants. Il n’est donc pas incohérent de vous parler de moi enfant. Vous êtes prêt ? C’est parti !
Je suis
l’aînée d’une fratrie de deux enfants, ma sœur étant née 5 ans après moi.
L’enfant que j’étais était : une enfant assez difficile
Ma mère me raconte à quel point je pouvais avoir un esprit
de contradiction élevé. J’avais une très forte tête. J’ai d’ailleurs le droit,
à chaque repas de famille, à la même anecdote : celle de mon baptême.
Lors de celui-ci, j’avais deux ans et ma maman m’avait
acheté une superbe petite robe blanche à porter avec de mignonnes petites
sandalettes blanches elles aussi. La légende raconte alors que jamais je n’ai
voulu mettre ces petites chaussures. Non, il paraîtrait que moi, Aurore, du
haut de mes deux ans je voulais mettre mes baskets ! On raconte, que j’ai pleuré,
hurlé, crié, me débattant des heures durant pour finalement, à en croire les
photos, ne pas avoir gain de cause.
Maman : 1, Aurore : 0
J’ai su marcher rapidement, pour mes un an, de même pour la
parole. Si mes parents étaient fiers de cela, ils n’ont pas ri longtemps. Pour
eux ça a était le début de la fin…
Petite je cassais tous mes jouets, courrais partout tête
baissée me cognant à tout va. Jusqu’à 3-4 ans je ne voulais porter que des
robes, puis du jour au lendemain que des jeans, me coupant même les cheveux
comme un garçon.
Enfin, l’enfant que j’étais adorait jouer dehors, grimper,
escalader et s’ennuyait vite lorsqu’elle était seule.
L’enfant que j’étais avait pour jouets préférés : ses
peluches.
Je me souviens avoir passé des heures à jouer avec elles. J’étais
leur maman et je m’inventais des histoires. J’adorais aussi chanter et danser.
J’avais une chaîne hifi à cassettes audio dans lesquels je passais en boucle les
chansons de Dorothée et de la Compagnie Créole. Je passais mon temps à faire de
la gym, surtout la roue et l’équilibre sans oublier le pont et la descente en
pont. Bien entendu, je préparais des spectacles à ma famille, spectacles que je
prenais vraiment au sérieux. Avec le recule j’étais une enfant qui avait besoin
que l’attention soit portée sur elle.
Enfin, l’enfant que j’étais adorait les activités manuelles
et les jeux de sociétés. Pâte à sel, dessin peinture… J’adorais ça, je me
demande ou sont passées toutes ces passions ?
L’enfant que j’étais s’est un jour fait gronder parce que :
L’enfant que j’étais rêvais de : devenir adulte.
Je voulais être coiffeuse il me semble, mais surtout je
rêvais d’être une grande. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. Aujourd’hui je
repousse au maximum le fait de vouloir être une adulte chiante avec pleins de
responsabilités mais à presque 30 ans je crois que tout cela m’a rattrapé. J’ai
deux enfants une maison et un chien, comment faire plus ordinaire ? Mais
cela est un autre débat.
Je me souviens que lorsque j’étais petite je disais :
quand je serais grande je ferais ci, je ferais ça… Au final je ne suis pas
certaine d’en avoir fait la moitié mais ça ne compte pas vraiment car j’ai fait
énormément d’autres choses à côté.
L’enfant que j’étais lisait : tout le temps.
A côté de ça, j’étais inscrite à la bibliothèque de mon
village et y allais tous les mercredis. J’avais une passion pour les « J’aime
lire » et les « tomtom et nana », je crois d’ailleurs ne pas
être la seule. Cette passion de la lecture ne m’a pas quittée même si je lis
beaucoup moins que ce que j’aimerais.
L’enfant que j’étais trouverait mon moi adulte : assez
cool je crois.
Comme je l’ai dit plus haut, le monde des adultes me
fascinait. Je ne pense pas être devenue une adulte trop barbante. J’aime jouer,
m’éclater. J’ai tout ce qui me faisais rêver chez mon moi petite : les
chaussures à talon (bien que je n’en porte jamais) et beaucoup de maquillage. J’ai
ma petite vie rangée avec mari et enfant. Mon moi enfant aurait adoré, mon moi
adolescent beaucoup moins par contre… mais qu’est-ce que vous voulez ? On
ne fait pas tout ce que l’on veut dans la vie, on fait déjà de son mieux et ça,
c’est vachement bien !
En y réfléchissant, l’enfant que j’étais ressemble énormément
aux enfants que sont mes filles, elles que j’ai parfois du mal à comprendre
parce que je crois, justement, avoir perdu mon âme d’enfant… Alors merci Picou
pour ce défi d’écriture il m’a sans doute fait comprendre certains points clés
qui m’aideront dans ma vie de maman.
Merci de m’avoir lu, je vous embrasse, à bientôt dans un
nouvel article.
Et bien, tu avais un sacré tempérament petite ! Je suis éblouie par tant de bêtises lol. Bravo pour ta franchise et ton honnêteté !
RépondreSupprimerA bientôt,
Cécilia
oh oui... heureusement je me suis calmée vers 8/10ans et j'ai coulé une adolescence tranquille sans faire de crises. J'ai conservé un fort caractère mais après ça j'étais une enfant sage qui avait une trouille bleue de désobéir à mes parents... Comme quoi il ne faut pas désespérer ;)
SupprimerMerci pour ton message !
Des bisous
Aurore
Merci d'avoir joué le jeu à ton tour! Dis donc, tu m'avais l'air d'être quand même assez rebelle! Bien du courage si tes filles sont comme toi ;o)
RépondreSupprimerC'est super si ça a fait remonter des souvenirs qui te permettent aujourd'hui de mieux comprendre tes filles - pour ma part je vois souvent dans les miennes, et dans la grande surtout, des traits de caractère qui étaient tellement les miens enfants! Ca m'aide aussi à les aider.
Merci à toi d’avoir lancé ce TAG. Oui je l’etais. Comme dirais ma mère « si j’avais pu je t’aurais jeté par les fenêtres » 🤣🤣
SupprimerC’etait Bien de vous lire aussi j’ai pu en apprendre sur beaucoup d’entre vous.
Merci pour ton message
Bisous bisous