Humeur : je me confie à vous

Salut à toutes, aujourd’hui c’est un billet un peu spécial que je poste. Un billet qui sera surement totalement « brouillon ». J’ai juste envie de vous parler, j’ai juste envie de me confier, j’ai juste envie de vous déballer ce que j’ai sur le cœur.

Avez-vous déjà eu l’impression d’être perdue ? Moi oui, c’est d’ailleurs tout à fait ce que je ressens en ce moment. Depuis juillet, depuis que j’ai eu mon diplôme je vis dans une sorte d’angoisse permanente. J’ai le sentiment de suivre la mauvaise route. Les derniers mois qui se sont écoulés ont été assez difficiles à vivre. J’ai entamé plusieurs projets qui malheureusement ne verront jamais le jour. Des projets pour lesquels je me suis investie à 100%, pour lesquels j’ai mis toute mon âme, pour lesquels j’ai mis mes tripes. Des projets dont l’issue ne m’appartient pas et ne m’a pas appartenu. Si cela avait été le cas il en aurait été tout autre.

Aujourd’hui j’ai un peu l’impression que ma vie m’échappe, que je n’arrive pas à avancer. J’ai cette sensation au creux du ventre, ce sentiment d’inachevé. Comme une intuition que les choses qui devraient être ne le sont pas et que tant que je n’aurai pas résolu ce problème je serai condamnée à rester là sans pouvoir aller plus loin. Je le sens il y a une barrière à lever, des obstacles à franchir. Ce n’est rien de palpable, il s’agit seulement de ressentis, d’émotions et de sentiments.

Je vous l’avoue j’ai du mal à accepter cette situation.

Attention je ne suis pas en train de me plaindre, loin de là. Je me considère comme quelqu’un de « privilégiée ». Nous ne sommes pas riche mais avons de quoi vivre décemment, je n’ai pas eu non plus à vivre d’évènement difficile en 27 ans d’existence.

Je vous parle aujourd’hui d’épanouissement. L’épanouissement n’est malheureusement pas quelque chose de tangible qui répond à des lois scientifiques. Il s’agit d’un ressenti, de quelque chose qui vient de l’âme et qui ne s’explique pas. Il y a des choses auxquelles je crois sincèrement, et l’intuition en fait partie. L’intuition c’est le cœur, mais que faire quand le cœur et le cerveau mènent un combat effréné ? Il pourrait sembler naïf, voir même un peu clicher de suivre son cœur, mais si la vérité était là ? Dans mon cas, suivre mon cœur signifierait prendre des risques, sortir de ma zone de confort et pour tout vous avouer cela me fait peur. Plus, cela m’effraie au plus haut point.

Quand mon cœur me dit fonce, mon cerveau, ma raison m’en empêchent me dictant que je vais droit au mur. J’aimerais avoir la force de réaliser mes rêves et nous sommes d’accord qu’à part moi personne ne pourra le faire. J’ai un dicton : « aide toi, le ciel t’aidera » ! Je crois que nous sommes en plein dans ce genre de configuration. Normalement je suis quelqu’un qui se donne les moyens d’atteindre ses buts. Jusque là mes décisions n’impliquaient que moi. Maintenant j’ai une famille et plus vraiment le droit à l’erreur… Je ne peux les emmener avec moi, dans ma chute, si chute il y a… Devenir maman m’a fait vivre tout un tas de choses, il y a eu du bon, voire du très bon mais devenir maman m’a obligé, par la force des choses, à devenir plus prudente, plus raisonnable. Chaque jour un peu plus je revoie mes priorités. J’évolue, je grandi et deviens un peu plus adulte.

Mais comment faire pour trouver un équilibre entre ce qui m’anime et me passionne et la sécurité de ma famille ?

Au fond de moi je sais quelle est la bonne solution, je sais aussi qu’il me faudra encore un peu de temps avant de franchir le pas. Mais comme je crois au destin je sais que chaque chose qui doit être sera et que ce qui n’arrive  pas ne devait tout simplement pas se réaliser.

Je vous remercie d’être là à me lire au quotidien, je vous embrasse.