27 ans : le bilan !


Aujourd’hui c’est mon anniversaire, j’ai 27 ans. 27 ans déjà... que le temps passe vite. Ce chiffre est, pour moi, un âge clé. Il est, à mon sens, l’âge de l’entrée dans la trentaine. A 27 ans, la société n’attend plus de toi la même chose qu’à 25 ans, où tu es encore considéré comme jeune. Non, à 27 ans, tu entres dans l’âge adulte, le vrai, celui où l’on te veut responsable, où tu n’as plus le droit à la fantaisie. On attend de toi que tu construises des choses et que ta vie soit établie.


A 20 ans, si tout c’était déroulé selon mes plans, je m’étais imaginé que c’était à cet âge que je voulais mon premier enfant.

Alors voilà, selon mes plans, à partir d'aujourd’hui j’aurais dû arrêter ma contraception et commencer à essayer de tomber enceinte pour la première fois.

Selon mes plans à 27 ans j’aurais dû être installée dans une confortable maison, pas trop loin de la ville, ma ville, de Caen. Cette maison, selon mes plans j’en aurais été propriétaire.
Selon mes plans, à 27 ans, j’aurais dû être établie professionnellement, j’aurai dû avoir une carrière, des ambitions et forcément une promotion. J’aurai dû être épanouie professionnellement.
Selon mes plans, à 27 ans, j’aurais dû avoir voyagé dans le monde entier, mon rêve... J’aurai dû pouvoir partir en amoureux, sur un coup de tête, en week-end à Rome.
Selon mes plans, à 27 ans j’aurais dû être une femme bien dans sa peau, avec une silhouette de rêve, évidement ! J’aurai dû être armée, confiante, pour entrer dans l’âge adulte, le vrai, prête à affronter la vie, à la croquer à pleines dents.

Mais, bien entendu, vous le savez, rien ne se déroule jamais selon nos plans. D’ailleurs, si tout s’était passé comme je l’avais imaginé jamais, selon mes plans, je n’aurais connu le bonheur d’être la maman de Sacha et Romane.

Jamais, selon mes plans, à 27 ans, je n’aurais pu découvrir à quel point le monde des jumeaux est fascinant.
Jamais, selon mes plans, à 27 ans, je n’aurais pu assister à des scènes de tendresses entre sœurs, se réconfortant quand l’une, ou l’autre, à un bobo.
Jamais, selon mes plans, à 27 ans, je n’aurais pu avoir été serré si fort par leurs si petits bras débordants d’amour.
Jamais, selon mes plans, à 27 ans, je n’aurais pu avoir eu le bonheur d’entendre tous les soirs avant de me coucher « je t’aime maman d’amour ».
Jamais, selon mes plans, à 27 ans, je n’aurais pu avoir cette force de caractère et cette détermination qui m’animent aujourd’hui.
Jamais, selon mes plans, à 27 ans, je n’aurais eu cet état d’esprit positif, laissant de côté les détails, les tracas du quotidien, pour me concentrer uniquement sur ce qu’il y a de meilleur
Jamais, selon mes plans, à 27 ans, je n’aurais compris que les plus grandes barrières, que les plus gros obstacles que je pouvais rencontrer dans la vie, sont ceux que l’on s’impose à soi-même, et qu’il n’y a que nous et nous même pour les combattre.

Enfin, Jamais, selon mes plans, à 27 ans, je n’aurais eu la force ni le courage de reprendre des études. De tout recommencer pour n’avoir aucun regret. Encore moins avec deux enfants en bas âge.


Alors je voudrais dire : « merci » ! Merci la vie de ne pas m’avoir écouté, merci d’avoir fait, qu’au final, tout ne se déroule pas selon mes plans...

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